Nous quittons Jimbaran et ses restaurants de poissons grillés pour aller explorer le nord-est de Bali en direction d’Amed, un petit village de pêcheurs au bord de la mer.
Le chauffeur qui doit nous amener là-bas ne dispose pas d’une grande voiture et nos parents sont dubitatifs sur le fait que nous puissions tous rentrer avec les bagages. Finalement, tout rentre à la méthode asiatique, c’est à dire : on en met un peu partout 🙂 !
La route longe la côte est de Bali et les paysages sont splendides, avec de magnifiques rizières, des palmiers et des plages de sable noir volcanique : des paysages typiquement balinais.
Arrivés à Amed, nous retrouvons une plage de sable noir. Attention, ça brûle les pieds quand il y a du soleil 😡 ! Les pirogues des pêcheurs attendent patiemment la prochaine sortie de pêche.
Le lendemain matin, nous assistons au retour des pêcheurs à 7h. Le spectacle est saisissant : l’horizon est découpé par une armada de pirogues toutes voiles dehors qui font cap vers les différents villages côtiers.
Malheureusement pour eux et pour nous, les pêcheurs rentrent bredouilles, ce qui semble arriver relativement souvent.
L’endroit est aussi très connu pour ses fonds marins. Nous décidons de partir en pirogue pour une expédition en masques et tubas vers l’épave d’un bateau japonais coulé lors de la seconde guerre mondiale.
L’épave gît par quelques mètres de profondeur et les fonds marins sont splendides avec de nombreux coraux et autres poissons multicolores, mais aussi quelques vilains déchets. Le courant est particulièrement fort et la mer agitée ; certains d’ailleurs nourriront les harengs sur le trajet du retour 😉 .
Le soir, nous profitons d’un agréable petit restaurant où nous nous initions en famille à la délicieuse cuisine balinaise.
Nous avons bien aimé Amed et sa grande armada pour sa jolie plage, sa cuisine savoureuse et ses sympathiques pêcheurs.
11 July 2009 à 22:18
Vous avez dit “harengs”, vous êtes sûrs ? Personnellement, je n’en ai pas vus. Il faut dire que la mer était agitée et l’eau par conséquent pas si claire que ça. Mais bon, je l’avoue, j’ai bien dû nourrir quelques espèces marines, ce qui, tout compte fait reste un bon souvenir ! Jacques, dans la trajectoire, avec le vent dans sa direction aurait pu en avoir de moins bons …
Et puis, pour une fois, c’était un juste changement d’un sens qui est toujours unique ; d’habitude, ce sont les poissons qui nous nourrissent!