“People are strange when you’re a stranger” chantait Jim Morisson de The Doors. Ces paroles reflètent complètement nos sentiments après avoir traversé le Bélize pour rejoindre le Guatemala.


Dès que vous franchissez la frontière, quittant le Mexique pour entrer au Bélize, vous êtes propulsés dans un univers différent. Les gens parlent anglais avec un si fort accent créole que vous finissez par vous demander s’il s’agit réellement de la langue de Shakespeare. Les bus sont des vieux “school bus” en provenance des Etats-Unis.


Les paysages, avec par ci par là des maisons en bois peint, semblent tout droit sortis de “la petite maison dans la prairie”. Cette impression est renforcée par les nombreuses sectes chrétiennes – genre amiches – qui ont élu domicile ici, et qui vous font vous demander si la frontière n’est pas équipée d’une machine à remonter le temps.


Dans le bus, avec les barbus à bretelles


Dans les villes, c’est plus que cosmopolite : des asiatiques tiennent les épiceries, quelques “amiches” en chapeau de paille et bretelles font leurs courses, quelques latinos, et une majorité de noirs fringués pour la plupart en rappeurs américains “west coast”.


Seulement 300 000 habitants dans ce petit pays qui comporte de nombreuses zones désertes. Décidément, un pays à part !