Après notre fabuleux séjour sur les îles Galápagos, nous commençons notre exploration du massif andin par la région de Quilotoa.


Le trajet en bus jusqu’à Quilotoa est splendide. La route s’élève doucement mais sûrement et nous dépose en haut du cratère du volcan Quilotoa à l’altitude de 3800m. La vue est à couper le souffle 😯 : la caldeira du volcan est sertie d’un magnifique lac dont la couleur semble changer en permanence, du bleu foncé au vert émeraude.


La spendide laguna Quilotoa


L’altitude combinée à un air très sec rend les paysages particulièrement impressionnants : l’air est parfaitement transparent et aucune brume ne vient masquer l’horizon.


La descente jusqu’au lac et surtout la remontée nous font comprendre les problèmes liés à l’altitude : nous avons littéralement le souffle coupé, et pas seulement à cause de la vue. Nous effectuons ainsi la remontée au ralenti.


Nous logeons dans un petit gîte très simple. Les jeunes Équatoriens qui le gèrent nous font voir nos premiers lamas. Eh non, ce n’est pas un mythe, les lamas crachent bien : notre hôte se fait cracher dessus par un des lamas en essayant de nous l’approcher 😮 !


Notre premier lama !


Nous passons une délicieuse soirée au coin du poêle en compagnie de nos hôtes. Nous troquons quelques mots d’anglais contre des mots de Quechua, langue parlée ici. Je t’aime se dit “Nyuka mounane ashka” en Quechua (traduction phonétique) 😆 .


Notre jeune hôte (le chapeau la vieillit beaucoup, elle n’a que 13 ans)


Le lendemain, nous partons en randonnée pour rallier le village de Chugchilan. La marche est sublime, alternant vallées andines, traversée de petits villages, sentier au bord du cratère, canyons et balade olfactive sur des chemins bordés d’eucalyptus. La randonnée nous épuise, signe que nous ne sommes pas encore acclimatés à l’altitude.


Après une courte nuit de repos, lever à 2h30 du matin pour prendre le seul bus de la journée en direction de Saquisili. L’ambiance est surréaliste à cette heure très matinale : des gens convergent de partout avec de gros sacs de maïs ou d’autres denrées sous le regard endormi de quelques backpackers 😉 ! Le bus se remplit progressivement pour être plein à craquer au bout d’une heure de route. Il nous dépose à 6h30 à Saquisili, complètement dans le pâté !


La ville est connue pour son important marché du jeudi. Après Otavalo, le marché nous déçoit un peu car moins animé et moins festif. Brunève se trouve quand même un bonnet, indispensable pour lutter contre le froid dans ces régions.


Dans les rues du marché de Saquisili


Les 3 jours passés dans la région furent bien agréables, avec de chaleureuses rencontres et d’extraordinaires paysages.