Après avoir fait les pachas sur Ko Phi Phi, nous avons décidé de jouer aux Robinsons en allant sur Ko Tarutao.
L’île est classée parc national (interdiction à toute construction ou exploitation). D’après le guide du routard, elle ne comporte que quelques bungalows gérés par les gardiens.
Dédicace à Cédric : tu peux venir t’entraîner ici avant ta prochaine inscription à Ko Lanta (nous avons lu quelque part que la version américaine avait été filmée ici).
Nous faisons quelques provisions, et c’est parti pour l’aventure !
Sur place, quelques courageux s’entraînent pour la prochaine édition de Ko Lanta et campent, malgré l’ambiance tempête tropicale. Ils simulent la défaite à l’épreuve de confort.
Craignant la pluie, nous préférons opter pour une chambre dans un bungalow. Choix judicieux, car il pleuvra intensément et quasiment sans arrêt pendant les deux jours de notre séjour ici. Le taux d’humidité doit approcher de la saturation.
Pour manger, le choix est facile puisque l’île ne comporte qu’un seul restaurant-cantine et une minuscule épicerie.
Mis à part le petit village formé par les quelques bungalows et les bureaux du parc national, l’île est sauvage et recouverte d’une épaisse forêt.
L’endroit est beaucoup moins touristique que Ko Phi Phi, et l’accueil des quelques habitants est extra.
Nous ne croisons personne lors de nos balades sur l’île, et les plages sont désertes.
Conclusion : sans le mauvais temps et les déchets sur les plages, Ko Tarutao doit être vraiment paradisiaque.
Dans les prochains épisodes (à lire à la façon de Denis Brognard) : notre nuit dans la jungle malaisienne infestée par les sangsues, un retour en Chine et en Inde en visitant Chinatown et Little India à Penang, les tours Petronas à Kuala Lumpur, la charmante ville de Melaka et la balade sur une rivière bordée d’arbres dans lesquels clignotent des milliers de lucioles…