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Randonnée au pied du Mont Fuji

Deuxième excursion hors de Tokyo, dans la région des cinq lacs du Mont Fuji. Dédicace à Mirabelle avec qui nous avions déjà fait une excursion dans la région lors de notre précédent voyage dans le pays.


En arrivant sur place, de gros nuages gris masquent complètement le volcan et notre chance de l’apercevoir semble bien faible.


Côté auberge de jeunesse, c’est toujours aussi mort. La première est fermée et nous sommes les seuls clients de la seconde.


Le lendemain matin, un mégaphone gueulant une sorte de slogan publicitaire nous réveille. Cela ne vient pas de dehors mais bien de l’intérieur : c’est la méthode des gérants de l’auberge pour réveiller les gens qui dorment… enfin nous deux !


Là, en nous brossant les dents, nous nous apercevons que la grisaille a disparu pour laisser place à un beau ciel bleu avec le somptueux Mont Fuji en premier plan. Sugoï (formidable) ! Nous bouclons alors les sacs à toute vitesse et partons en mode Lance Amstrong 😈 vers le lac pour immortaliser l’instant.


Le Mont Fuji !


Sur le lac, des Japonais pêchent sur des barques bardées d’électronique (sonar, moteur électrique, pilotage automatique). Il faut au moins cela pour attraper les poissons que nous avons vu être déversés par camion au petit matin 😉 !


Les pêcheurs high-tech


Pour la suite de la journée, nous avons prévu une bonne randonnée entre deux lacs, passant par l’ascension d’un petit sommet (qui s’avérera pas si petit que cela au final !).


La randonnée est superbe, traversant des forêts de conifères japonais à l’odeur délicieuse. Nous finissons la marche au bord d’un agréable lac où nous pouvons observer quelques maisons traditionnelles avec un toit en chaume.


Petit lac tranquille


Maison traditionnelle avec un toit en chaume


Pour rentrer, nous empruntons un bus local. Les bus japonais ont la particularité d’être équipés d’une sorte de compteur : le prix à payer est fonction de la distance parcourue, et ce n’est pas donné. Ce système fait bien stresser le voyageur à petit budget : à chaque arrêt, le prix affiché augmente 🙁 !


Nous retournons à Tokyo le soir, complètement sur les rotules. Pour finir de nous achever, nous avons décidé d’aller visiter le marché aux poissons de Tokyo le lendemain à 5h00 du matin. Le récit dans le prochain article…

Le sentier des Ojizō-sama

Nous voici au Japon pour une dizaine de jours. Première excursion à Nikkō connue pour son complexe de temples bouddhistes et shintōs à deux heures de Tokyo en train.


Nous logeons dans la seule auberge de jeunesse de la ville et il n’y a pas foule : 4 personnes, nous inclus. L’ambiance n’est pas la même que dans les autres pays : ici, c’est le calme plat, personne en train de beugler avec une bière à la main. La gérante, un peu psycho-rigide sur les bords, se révèlera sympathique, aimant espionner Brunève en train de trier ses photos. Attention cependant à bien prendre son bain entre 17h et 20h, elle tient le registre (un Américain s’est fait rappeler à l’ordre car il ne s’était pas lavé) !


Notre gourou – le Lonely planet – nous a recommandé de ne pas venir le week-end afin d’éviter la foule. Nous avons respecté son conseil en venant un jour de la semaine. Il a juste oublié de préciser que durant la semaine, le site est assailli par les bus scolaires 😉 !


Les écoliers envahissent le site !


Les temples bouddhistes et shintōs sont éparpillés dans une grande forêt d’énormes conifères qui donnent au site une atmosphère mystique et mystérieuse.


Pagode au milieu de la forêt


L’après-midi, nous quittons le sanctuaire pour aller faire une balade près de la rivière. Là, nous ne croisons presque personne et le chemin est bordé de petits Ojizō-sama : ce sont des divinités protectrices des enfants et des voyageurs ; ça tombe bien pour nous ! Ils sont tous habillés d’un bonnet rouge et d’un petit tricot, nous adorons :mrgreen: ! Le grand jeu est de s’amuser à les compter, ce qui est supposé impossible.


Les petits Ojizō-sama


Le lendemain, nous décidons de faire une petite randonnée pour grimper jusqu’à Yumoto-Onsen. Un menuisier fou a construit des plateformes sur une grande partie du chemin. Elles sont pratiques pour les zones marécageuses, mais ne servent pas à grand chose pour se balader en forêt 🙄 .


Les plateformes en bois le long du sentier


Nous sommes les seuls à avoir choisi de faire la balade dans le sens de la montée, mais nos efforts seront récompensés à la fin. Sur le sentier, nous retrouvons tous les écoliers de la veille. Après avoir échangé 3000 “Konnichiwa” (bonjour), nous arrivons à Yumoto-Onsen, connue pour ses sources chaudes sulfureuses.


Nous profitons du site pour nous relaxer dans un “rotemburo” (bain en plein air) d’un hôtel de la ville. Le paradis du randonneur 😎 !


Si vous venez à Nikkō, n’hésitez pas à prolonger l’excursion : la région mérite bien plus qu’une simple excursion d’une journée.

Gili Gili ou la langouste géante

Nous faisons une petite infidélité à Bali pour nous rendre sur l’archipel des Gili près de Lombok, l’île voisine de Bali.


Après 1h revigorante de speed boat (l’étanchéité du toit laissant un peu à désirer), nous arrivons à bon port : débarquement direct dans les eaux transparentes d’une plage de sable blanc. L’archipel des Gili compte trois îles et nous logeons sur la plus populaire, Gili Trawangan.


Une plage de Gili Trawangan, avec Lombok en face


Ici, pas de voitures ; seulement quelques silencieux bourricots qui transportent les bagages et les touristes. Il faut dire que l’île n’est pas bien grande et que l’on en fait facilement le tour à vélo. Enfin pas si facilement que cela : la chaleur, le sable et les bicyclettes pour “ewoks” rendent notre petite balade bien épuisante.


Les transports en commun de l’île : écologique !


Nous tentons aussi l’exploration du rivage en masque et tuba, mais pas au bon moment : lorsque nous décidons de nous lancer, un rapide courant sévit entre les îles. La visibilité n’est alors plus au top, comme si une mini tornade était en train de balayer les fonds sous-marins. De plus, pas facile de progresser au milieu des coraux et rochers alors que de grosses vagues nous ballotent de tous les côtés.


Le soir est l’occasion de se régaler de poissons et fruits de mer. Lors d’une soirée mémorable, nous engloutissons la bagatelle d’une délicieuse langouste de 2kg. Un véritable RÉGAL 😆 !


Exploration de la langouste à la lampe frontale


Voilà, toute bonne chose ayant une fin, “[Bali], c’est fini…” Nous remercions nos parents d’être venus nous rejoindre si loin, et de nous avoir tant gâtés : c’était super !


Photo de famille sur le speed boat


Nous continuons notre périple en duo vers le Japon, où ce qui devait être une brève escale de 3 jours s’est transformée à notre demande en une agréable étape d’une dizaine de jours.

Le coeur de Bali

Nous avons posé nos bagages pour quelques jours à Ubud dans le centre de Bali. La ville est particulièrement connue pour être le cœur culturel et artistique de l’île.


Il suffit de se balader à moto sur les routes environnantes pour apercevoir les innombrables fabriques d’artisanat : sculpture sur bois, ameublement, bijoux, vêtements, peinture… On trouve de tout !


La région qui entoure Ubud est splendide et c’est un plaisir de se perdre à moto sur les petites routes de campagne. Nous tombons par hasard sur un combat de coqs à l’ambiance survoltée.


Préparation des coqs avant le combat


Un peu plus loin sur la route, nous garons nos deux roues pour observer une cérémonie religieuse où des Balinais en costume traditionnel viennent apporter des offrandes au temple.


Les enfants en tenue traditionnelle


Les femmes apportent des offrandes au temple


Pour finir, nous traversons de splendides paysages de rizières en terrasses qui font la beauté de l’île.


Un bon “Bali coffee” devant un paysage de carte postale


Le soir, nous initions nos parents au plaisir des massages. Au programme : délicat massage à l’huile, sauna suffocant, hammam, bain rafraîchissant accompagné pour finir d’un délicieux thé au gingembre.


Enfin, après tant d’effort (eh oui, ça creuse !), rien de tel qu’un bon petit dîner : l’occasion de goûter au fameux curry de l’île de Java, à la Bintang (bière indonésienne), le tout accompagné de savoureux onion rings que nous dédicaçons au Lord 😉 .


Ubud, c’est aussi un petit paradis pour le shopping, au bonheur des dames. Les hommes, eux, profitent des chaises longues de l’hôtel et de la rafraîchissante piscine.


Vous l’aurez compris, nous avons bien fait les pachas à Ubud, pour notre plus grand plaisir et celui de nos parents.