Nous quittons Jimbaran et ses restaurants de poissons grillés pour aller explorer le nord-est de Bali en direction d’Amed, un petit village de pêcheurs au bord de la mer.

Le chauffeur qui doit nous amener là-bas ne dispose pas d’une grande voiture et nos parents sont dubitatifs sur le fait que nous puissions tous rentrer avec les bagages. Finalement, tout rentre à la méthode asiatique, c’est à dire : on en met un peu partout 🙂 !

La route longe la côte est de Bali et les paysages sont splendides, avec de magnifiques rizières, des palmiers et des plages de sable noir volcanique : des paysages typiquement balinais.

Arrivés à Amed, nous retrouvons une plage de sable noir. Attention, ça brûle les pieds quand il y a du soleil 😡 ! Les pirogues des pêcheurs attendent patiemment la prochaine sortie de pêche.

Le lendemain matin, nous assistons au retour des pêcheurs à 7h. Le spectacle est saisissant : l’horizon est découpé par une armada de pirogues toutes voiles dehors qui font cap vers les différents villages côtiers.

Malheureusement pour eux et pour nous, les pêcheurs rentrent bredouilles, ce qui semble arriver relativement souvent.

L’endroit est aussi très connu pour ses fonds marins. Nous décidons de partir en pirogue pour une expédition en masques et tubas vers l’épave d’un bateau japonais coulé lors de la seconde guerre mondiale.

L’épave gît par quelques mètres de profondeur et les fonds marins sont splendides avec de nombreux coraux et autres poissons multicolores, mais aussi quelques vilains déchets. Le courant est particulièrement fort et la mer agitée ; certains d’ailleurs nourriront les harengs sur le trajet du retour 😉 .

Le soir, nous profitons d’un agréable petit restaurant où nous nous initions en famille à la délicieuse cuisine balinaise.

Nous avons bien aimé Amed et sa grande armada pour sa jolie plage, sa cuisine savoureuse et ses sympathiques pêcheurs.

Nous quittons Java pour Bali grâce à une courte traversée en ferry (30 min). Après 3h de bus dans un paysage sublime de rizières en terrasses avec la mer en fond, nous arrivons à Kuta dans le sud de Bali.

La description du Lonely planet ne nous enchante pas trop, mais c’est près de l’aéroport et donc bien pratique : nos parents respectifs ont eu la bonne idée de venir partager un bout de chemin avec nous à Bali.

Une fois arrivés sur place, nous comprenons en quelques secondes que nous allons détester l’endroit. La ville, étriquée et chaotique, ne possède aucun charme : Mc Donald, Pizza Hut, KFC, Quiksilver et de grands hôtels ont colonisé l’endroit. N’étant pas dans le trip surfeur australien peroxydé bourré, nous avons du mal à apprécier l’endroit 😡 .

Le lendemain, nous partons donc en moto, chantant Bali-Balo 😎 , à la recherche d’un lieu plus paisible. Après s’être asphyxiés dans les embouteillages de Kuta, nous trouvons notre bonheur de l’autre côté de l’aéroport, à Jimbaran. Ici c’est calme, avec un magnifique marché aux poissons, et, cerise sur le gâteau, d’excellents restaurants de poissons grillés sur la plage. Le soir, nous avons plus d’appétit qu’un barracuda et nous régalons de daurades et de calamars .

Les jours suivants, nous accueillons nos parents à l’aéroport et passons avec eux de bons moments de retrouvailles entre piscine de l’hôtel et délicieux restaurants de poissons.

Nous profitons d’être dans le sud de Bali pour faire une escapade au temple d’Uluwatu qui surplombe la mer depuis d’impressionnantes falaises.

Attention aux macaques qui résident à proximité, ce sont des petits chenapans !

Et hop, c’est parti mon kiki pour 2 supers semaines de vacances en famille.

Après avoir exploré le Gunung Bromo, nous repartons en minibus direction le volcan Kawah Ijen. Après une journée de minibus sur des routes dans un état déplorable à la fin du trajet, nous arrivons (enfin 😀 !) à quelques kilomètres du volcan pour loger dans une plantation de café faisant office d’hôtel (pas de sangsues cette fois-ci, ouf).

Ceux qui tiennent la plantation de café sont des pures grippe-sous qui profitent à fond du peu d’hébergements disponibles aux alentours. Si vous voulez du café, c’est du nescafé, un comble pour une plantation de café ! Mais le meilleur restera le petit déjeuner inclus, composé de deux tartines beurrées avec un corps gras (pas du beurre en tout cas) saupoudrées de quelques grains de faux chocolat (genre pour décorer les gâteaux). Espérons que le volcan mérite le détour !

Et c’est le cas : le volcan Kawah Ijen est un site magnifique. Après 3 kilomètres de grimpette pour atteindre le sommet, le spectacle est saisissant : le cratère émet en permanence des fumées à forte concentration en soufre qui donnent une couleur vert émeraude au lac situé à l’intérieur du cratère. Le tout est plongé dans un décor lunaire surréaliste.

Le soufre est exploité au centre du cratère par une armée de galériens qui remontent puis redescendent des paniers contenant entre 60 kg et 100 kg. De vrais titans qui arrivent à faire deux chargements par jour.

Le Kawah Ijen est un site grandiose qui reste un des temps forts de notre voyage. Nous vous conseillons d’aller voir les autres photos dans la section albums photos.

Avant d’arriver sur Bali, nous faisons une petite halte pour voir le volcan Gunung Bromo (“gunung” signifie mont en indonésien).

Ce n’est pas franchement une excursion pour le voyageur indépendant vu le manque de transports en commun dans cette région. Nous nous sommes donc inscrits à un tour organisé.

Après une journée épuisante en minibus depuis Yogyakarta dans la démentielle circulation indonésienne (12h pour faire 250km), nous arrivons de nuit et dans la fraîcheur à quelques kilomètres du volcan.

Le lendemain matin, réveil à 3h30 et départ en jeep dans la foulée pour observer le lever du soleil d’un joli point de vue dominant le volcan.

Là, nous attendons fébrilement le lever du soleil en espérant que les nuages se dégagent car on n’y voit pas à 20 mètres. Les nuages se lèveront finalement, mais nous repartirons avant de voir le paysage complètement dégagé. Un tour organisé pas super bien organisé…

Nous repartons ensuite, direction le Gunung Bromo. On se croirait au Paris-Dakar : une caravane de 4×4 emporte le flot de touristes vers le volcan.

Le volcan est encore actif et dégage en permanence une fumée à l’odeur de soufre. Le paysage lunaire est splendide. Un énorme cratère englobe deux plus petits volcans et un troisième volcan à l’horizon vient compléter le panorama. Le sable volcanique est noir et la nature commence difficilement à repousser.

Au final, une excursion sympathique dans un paysage extraordinaire, mais un peu gâchée par le tour organisé à la “fast & furious” : à 9 heures du matin vous devez être rentrés pour reprendre le bus vers la prochaine destination 👿 .