Nos dernières nouvelles

Kuala Lumpur et ses tours Petronas

Nous voici pour deux jours à Kuala Lumpur, capitale de la Malaisie.


Comme un peu toutes les grandes villes de Malaisie, Kuala Lumpur possède son Chinatown et son Little India.


Le quartier chinois semble être en sursis devant la frénésie constructrice qui semble habiter la ville. Nous avons vu certains temples perdus au milieu d’échangeurs de voie rapide !


Brunève dans un resto sympa du quartier chinois


Le quartier indien est quant à lui très commerçant, avec de nombreux magasins de vêtements proposant des étoffes et saris colorés.


Magasin de vêtements dans Little India


Le quartier malais est lui bien paisible comparé aux deux autres. Des maisons traditionnelles en bois forment un contraste étonnant avec les buildings situés à proximité.


Contraste étonnant entre le quartier malais et les tours Petronas en fond


Kuala Lumpur, c’est aussi la ville des tours Petronas. Les tours jumelles hautes de plus de 400 mètres ont longtemps été les plus hautes du monde. Petronas est la compagnie nationale qui exploite le pétrole en Malaisie. Les gisements sont principalement offshore.


Les tours Petronas de nuit : on se croirait dans un film de science-fiction !


On peut monter jusqu’à la passerelle entre les deux tours, à environ 200 mètres, pour avoir une vue magnifique sur la ville. Les tours sont vraiment splendides. Le soir, l’éclairage leur donne un look futuriste très réussi. Nous adorons !


En prenant le métro à Kuala Lumpur, nous sommes surpris de voir que les gens font la gueule comme à Paris quand ils vont au boulot. Ce n’est pas spécifiquement français.


Kuala Lumpur est une ville en pleine mutation ; espérons que son développement arrivera à préserver le charme de ses vieux quartiers.

Jeff et Brunève contre les vampires

Une des attractions principales de la Malaisie est son parc national Taman Negara situé au centre de la péninsule. Ce parc est recouvert d’une épaisse jungle primitive.


Le Lonely Planet nous promet de retrouver nos copines les sangsues en cas de fortes précipitations. Pas de bol : il pleut de façon démentielle les deux soirs précédant notre randonnée 😕 …


Nous décidons de partir à la chasse aux vampires et de passer une nuit dans un refuge.


Nous nous renseignons au centre d’information sur la possibilité de croiser nos amis vampires sur les chemins. Le gardien nous regarde, le sourire aux lèvres, avant de nous répondre qu’il y en a tout le temps.


Ayant déjà expérimenté au Laos une plantation de café infestée de sangsues, nous sentons moyen le fait de faire 7 heures de marche dans ces conditions. Nous trichons et décidons de faire une grosse partie en pirogue. Il reste cependant une heure de marche en pleine jungle pour arriver au refuge.


Après avoir tout lu sur les moyens de se protéger des sangsues – sel, insecticide, poudre de tabac, eau bénite, gousses d’ail et crucifix – nous optons pour l’insecticide, n’ayant pas trouvé d’eau bénite, et en aspergeons nos chaussures et chaussettes. Nous voilà parés, avec les pieds qui puent !


Une magnifique croisière en pirogue motorisée nous amène au début du chemin en pleine jungle.


Balade en pirogue pour nous amener au début de la randonnée


Au bout de 200m, Brunève aperçoit les premiers vampires : le chemin en est infesté. La chasse peut commencer, mais nous sommes les proies ! C’est boueux, glissant et l’humidité de l’air nous fait suer à grosses gouttes. Après une heure de marche à regarder nos pompes chaque minute, nous arrivons à l’abri, une sorte de hutte haut perchée devant une petite clairière dégagée permettant d’observer les animaux.


En pleine jungle


Malgré sa vigilance, Jeff a réussi à chopper deux sangsues qui se sont faufilées à travers les mailles de ses chaussettes. Il se transforme depuis en chauve-souris tous les soirs ! Rien à signaler pour Brunève : une vraie tueuse de vampires !


Nos amies les sangsues


N’ayant pas trouvé de moustiquaire à louer sur place, nous avons loué une tente que nous installons à l’intérieur du refuge devant le regard amusé d’un Américain, qui lui est venu à pied et a les pieds en sang.


Installation de la tente à l’intérieur de l’abri


Un autre groupe de trois personnes arrive ensuite : ils ont eux aussi les pieds en sang. Il y en a même un qui a réussi à chopper une sangsue dans le dos.


Nous passons la soirée à guetter la venue d’animaux dans la clairière. Pas de gros animaux, mais nous aurons droit à un petit spectacle son et lumière avec la danse de lucioles accompagnée des mystérieux bruits de la jungle.


À l’affût des animaux


Des rats viendront nous souhaiter bonne nuit en grimpant sur les poutrelles de la hutte à la recherche de nourriture. Ils nous mangeront des tranches de pain de mie dans le sac plastique que nous avions pourtant accroché au bout de 2 mètres de ficelle. Le rat de la jungle maîtrise la descente en rappel !


Nous sommes finalement bien contents d’avoir la tente comme moustiquaire, avec les rats sur les poutrelles et les lits, les grosses guêpes et autres insectes à l’intérieur de l’abri. On trouve des sangsues jusque sur le sol de l’abri.


Le lendemain, retour par le même chemin. C’est toujours infesté de sangsues, mais nous avons plus de chance : nous arrivons à les déloger de nos chaussures avant qu’elles ne pénètrent dans nos chaussettes. Vade Retro Satanas !


La jungle est magnifique avec des arbres immenses qui se battent entre eux à la recherche du soleil. C’est très sombre quand on se retrouve à marcher en dessous. Une attraction intéressante du parc que nous avons faite propose un chemin avec des ponts suspendus dans les arbres à plus de 70 m de haut. Impressionnant !


Cette petite excursion a été du genre de celle que l’on est content de voir se terminer, mais aussi satisfait d’y être allé. N’oubliez pas l’eau bénite si vous allez un jour en Malaisie !

Marionnettes d’ombre

Nous sommes à Kota Bharu, sur la côte est de la Malaisie. Nous en avons profité pour aller voir comment sont fabriquées les marionnettes pour le théâtre d’ombres.


Nous avons rendu visite à l’atelier de Yusoff qui fabrique les marionnettes et les manipule lors des spectacles. Dommage pour nous : pas de représentation prévue ce jour-là. Durant le spectacle, il n’y a qu’un seul marionnettiste jouant à lui seul tous les personnages, et de nombreux musiciens l’accompagnant.


Les spectacles racontent l’histoire du Ramayana, un conte Hindou.


Rama (le prince), Sinta (son épouse) et Hanuman (le dieu singe) : les principaux protagonistes du Ramayana


Les marionnettes sont fabriquées dans du cuir de chèvre, découpées au poinçon, peintes et finalement vernies. On ne peut généralement bouger seulement les bras, mais certaines peuvent aussi bouger la bouche.


Découpe de la marionnette au poinçon dans le cuir


Brunève au travail avec Yusoff


Nous avons finalement craqué pour 3 marionnettes :mrgreen: !

Si vous passez à Kota Bharu, ne ratez pas l’atelier de Yusoff : il est très sympathique et passionné par son métier.

Retour en Inde et en Chine

Pour notre première étape en Malaisie, nous sommes à Georgetown sur l’île de Penang.


Plus le droit d’être malade désormais pour passer les frontières : pour pouvoir entrer en Malaisie, nous avons eu droit à une mini visite médicale avec prise de température et questionnaire. Au moindre éternuement, vous êtes attrapés par des scientifiques en scaphandre, et c’est la quarantaine direct ! (Bon ok, on exagère un peu 😉 )


Penang, c’est une île sur la côte ouest de la Malaisie, mais pas du genre station balnéaire. La ville était un important comptoir utilisé par les Anglais lors de la colonisation. Les ruelles et les nombreuses maisons de sa principale ville – Georgetown – témoignent de ce passé.


L’île de Penang vue depuis le ferry


La ville est peuplée par une majorité de Chinois et d’Indiens. C’est très surprenant : les quartiers Chinatown et Little India permettent de se retrouver dans l’ambiance de ces deux pays. La ville a récupéré le meilleur des deux pays sans les mauvais côtés, à savoir bruit et manque de propreté.  Les deux quartiers s’entrecroisent, et l’on voit souvent une boutique avec des caractères chinois à côté d’une boutique tenue par des Indiens. Il est en de même pour les lieux sacrés : dans un rayon de 200m, on peut trouver une mosquée, des temples hindou, taoiste, bouddhiste, et une église !


Le mélange permanent des cultures chinoises et indiennes dans les rues


Les commerçants et les différentes personnes que l’on croise dans la rue sont très sympathiques et parlent un bon anglais. Nous pouvons enfin dépasser la question “Where do you come from ?”.


Nous profitons de Little India pour renouer avec la cuisine indienne et nous régalons de naans, kebabs et biryanis, et cela pour une bouchée de pain.


Georgetown est une escale bien agréable qui a ravivé nos meilleurs souvenirs de la Chine et de l’Inde. Le quartier chinois nous a même paru plus typique que celui de beaucoup de grandes villes que nous avons visitées en Chine.


La solution contre les embouteillages : armer son véhicule de durians (pour ceux qui ne connaissent pas, c’est un fruit qui pue !)