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Petit “rallongi” pour entrer au Cambodge

Nous avons choisi de prendre le chemin des écoliers pour rallier Phnom Penh au Cambodge. Au lieu de prendre un bus direct entre les deux villes, nous avons fait un petit crochet pour pouvoir explorer le delta du Mékong.


Première étape : Vinh Long, ville située sur un des bras du Mékong. Nous avons décidé de séjourner sur une île au milieu du fleuve. Cette île fait partie d’un réseau d’îles entrecoupées par des canaux et reliées entre elles par des petits ponts. Cela a un côté “backwaters du Kérala”. Le delta du Mékong est un endroit extrêmement fertile, où le climat et la proximité du fleuve permettent d’effectuer 3 à 4 récoltes de riz par an. Les habitants y sont particulièrement sympathiques, sûrement grâce à la douceur de vivre qui règne ici.


Les canaux entre les îles


C’est l’heure de l’apéro…


Durant une promenade en bateau, nous avons pu observer le marché flottant (marché de gros où des bateaux sont remplis de cargaisons impressionnantes de fruits et légumes), explorer les canaux, observer la fabrication des feuilles de riz, et assister à une représentation pathétique de chants traditionnels où l’envie n’était ni du côté des spectateurs, ni des chanteurs.


Bateau avec sa marchandise en direction du marché flottant


Deuxième étape : Chau Doc, dernière ville avant la frontière cambodgienne. La traversée de la frontière se fait en bateau, les postes frontières étant sur la berge du Mékong. Le trajet en bateau nous a permis d’observer la vie locale, comme par exemple l’élevage de poissons dans des fermes flottantes. Le trajet a été ponctué par les nombreux “hello” et sourires des enfants qui vivent au bord du fleuve.


Nous sommes finalement arrivés à Phnom Penh après un long périple de 3 jours, ayant pris depuis Saigon : 3 bus, 1 taxi, 4 bateaux, 1 ferry et 2 minibus !

Dans la chaleur de Saigon

Après avoir passé quelques jours à profiter de la plage de Mui Ne et des superbes paysages environnants, nous voici à Saigon, ancienne capitale du Sud Vietnam durant la guerre. Elle s’appelle désormais Ho Chi Minh City, mais beaucoup l’appellent encore Saigon.


Les affiches de propagande, vestige du communisme


La ville est le centre économique du pays. Nous avions écrit un article “Hanoï : capitale de la mobylette”, c’est plutôt “Saigon : capitale de la mobylette”. La ville est très moderne comparée aux autres villes où nous avons séjourné au Vietnam.


Embouteillage de mobylettes en fin d’après-midi


Le premier jour, nous décidons d’explorer la ville à pied. Dès 9h du matin (le soleil se lève vers 6h ici), il fait déjà super chaud. Vers 14h, nous sommes complètement liquéfiés et un peu assommés par la chaleur. Ici, mieux vaut décaler ses journées vers le matin pour profiter d’un peu de fraîcheur. Le moindre ventilateur, climatiseur ou même petit courant d’air est apprécié avec délice 😎 !


La chaleur n’assomme pas que nous !


Le soir, nous retrouvons Khoi, un ancien collègue de Brunève, vietnamien d’origine qui a monté son entreprise ici. Il nous emmène dîner dans un délicieux restaurant où nous dégustons des spécialités de Hué  😛 .


Le deuxième jour, nous profitons de la capitale pour faire des courses et régler quelques formalités. Nous retrouvons à nouveau Khoi dans la soirée pour déguster une autre spécialité vietnamienne : un délicieux banh xeoh, sorte de grande crêpe que l’on brise en morceaux avant de la rouler dans des feuilles de salade ou de wasabi.


Nous n’avons pas trop eu le temps d’explorer Saigon en profondeur. Nous gardons cependant un souvenir ému de nos différentes expériences culinaires et des deux agréables soirées passées en compagnie de Khoi, que nous remercions chaleureusement pour son accueil.

“Happy birthday” par la police vietnamienne

À Mui Ne, nous avons loué une petite moto pour pouvoir explorer les environs. D’après “The Book” alias le guide “Lonely Planet”, aucun papier n’est nécessaire pour pouvoir en conduire une. Au cas où, nous avons le permis de conduire international de Jeff  (moto + voiture).


Nous commençons tranquillement notre petite balade, mais après quelques kilomètres, une équipe de policiers vietnamiens nous intercepte sur la route et nous demande nos papiers. Après avoir vérifié le permis de Jeff, ils nous demandent de les suivre au poste de police pas très loin de là.


Au poste, un touriste semble déjà en pleine discussion avec la police locale. Les policiers nous expliquent que pour pouvoir conduire une moto au Vietnam, il faut avoir un permis vietnamien, et que nous devons donc rentrer à pied à l’hôtel et dire au loueur de venir chercher sa moto au poste. Le gars qui était là avant nous se balade en moto depuis Hanoï (à environ 1000km de là) et apprécie moyennement la plaisanterie.
C’est là que la chance nous sourit : Brunève leur fait remarquer qu’aujourd’hui c’est l’anniversaire de Jeff  😀 et que ce n’est pas cool de lui chercher des ennuis ce jour-là. Petit conciliabule des policiers, ils nous laissent repartir exceptionnellement.


Tentative de nous extorquer un peu d’argent, méthode visant à favoriser le commerce des taxis locaux ou erreur du guide : nous ne savons pas ! Nous optons pour la seconde hypothèse, vu le grand nombre de touristes qui se baladent en moto dans tout le Vietnam.


Finalement, nous repartons sur notre moto avec des “happy birthday” de la police ! La chance est avec nous en ce moment car le jour précédent, nous sommes tombés en panne d’essence à 3m d’une station…


En bonus, voici quelques photos de Mui Ne, une plage paradisiaque avec de magnifiques paysages à ne manquer sous aucun prétexte si vous allez au Vietnam.


Couché de soleil sur la plage de Mui Ne


Poissons en train de sécher au soleil (la région produit du Nuoc Mam)


Sur les dunes orangées de Mui Ne

Un peu de fraîcheur

Dalat est une ville située à 1500 mètres d’altitude dans le sud du Vietnam. On peut venir ici pour fuir la chaleur étouffante des plaines. La campagne environnante dispose d’un climat favorable à la culture de nombreux fruits et légumes : artichauts, salades, fraises …


Nous avons loué une petite moto pour pouvoir explorer les environs.



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Balade en moto dans la campagne


Quelques endroits rappellent la France, comme les forêts de pins à l’odeur de résine qui ressemblent étrangement à celles des Landes. Le coin comporte de nombreuses cascades qui permettent de se rafraîchir, ainsi que des temples un peu “kitsch”.



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Cascade bien rafraichissante !



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Bouddha rieur très kitsch (sûrement encore plus la nuit avec les néons)


En étant à Dalat, nous avons un peu oublié que nous étions au Vietnam : c’est un endroit vraiment atypique par rapport au reste des paysages que nous avions observés jusqu’à présent dans ce pays.