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Le majestueux vol du condor

Après un peu de repos, nous voici en forme pour partir randonner 2 jours. Au programme : exploration du canyon de Colca dans les environs d’Arequipa. Il s’agit d’un des plus profonds canyons du monde, plus grand encore que le “Grand Canyon” aux États-Unis.


Le bus qui nous y amène traverse de magnifiques altiplanos andins perchés à plus de 4000m d’altitude. Dommage qu’il ne marque pas d’arrêt car les panoramas sont spectaculaires. Le trajet nous offrira un grand moment de cinéma avec une rétrospective fascinante des meilleurs films de Chuck Norris 😉 ! Quel héros ce Chuck !


Arrivés au village de Cabanaconde, point de départ de notre trek, nous démarrons notre marche en direction de “l’oasis”, un endroit verdoyant situé au fond du canyon. Ce n’est pas un mirage, des piscines nous attendent bien 1000m en contrebas !


Les points bleus tout en bas, ce sont les piscines de l’oasis !


Il nous faudra quand même plus de deux heures de chemins secs et poussiéreux pour atteindre notre but. L’endroit est idyllique avec une agréable piscine pour se rafraîchir et se relaxer 😎 !


Après l’effort, le réconfort !


Le lendemain, nous démarrons tôt car une longue journée de marche nous attend : après la descente, il va falloir remonter 😥 ! Le début de journée commence en douceur, alternant montées, descentes et traversées de jolis petits villages. Nous faisons halte le midi dans une agréable auberge où la cuisinière nous prépare un savoureux steak d’alpaga. Cela ressemble de loin à du bœuf, mais plus ferme et avec un goût bien plus prononcé.


Nous partons repus pour la grosse difficulté de la journée : la remontée en haut du canyon, soit 1000m d’ascension. Nous commençons fort en nous gourant sur le chemin à prendre et devons emprunter un “rallongi” tout pourri à travers des buissons épineux et des pierres particulièrement bancales.


Le canyon de Colca à mi-chemin


Une fois sur le bon chemin, nous grimpons, grimpons… L’ascension ne semble jamais finir et nous arrivons à Cabanaconde sur les rotules. Une des journées de marche les plus éprouvantes du voyage !


Le lendemain matin, départ pour la grande attraction du canyon : le vol des condors. Un point de vue nommé “Cruz del Condor” permet de voir de près ces énormes oiseaux s’élever dans le canyon en profitant des vents ascendants.  Deux jours auparavant, nous nous étions renseignés pour savoir à quelle heure partait le bus quotidien. On nous avait dit 7h00. Nous arrivons donc à 6h45 et là, grande surprise : on nous annonce que le nouvel horaire est 6h30, et que le bus vient juste de partir. Nous sommes un peu dégoûtés car les condors sont plutôt matinaux et le prochain bus n’est qu’à 9h00. Nous tentons notre chance en stop, mais peine perdue : nous sommes au fin fond du Pérou et aucune voiture ne passe avant le départ du bus suivant.


Nous arrivons finalement au point de vue, et là, c’est la grande déception : les condors ne sont plus là. Pour finir de nous démoraliser, des gens nous informent qu’il y en avait une dizaine une heure avant ! VDM 👿 !


Heureusement, un condor n’ayant pas entendu son réveil nous fera quand même un passage de près. Un moment magique que d’observer ce majestueux oiseau en train de planer.


Un magnifique condor


Nous repartons épuisés vers Arequipa. Là, nous embarquons pour un bus de nuit en direction de la mythique cité de Cuzco, point de départ pour aller au Machu Picchu.

Les énigmatiques lignes de Nazca

Après avoir longtemps hésité, nous faisons finalement une halte à Nazca pour aller voir ses mystérieuses lignes. Les lignes de Nazca sont de gigantesques figures tracées dans le désert du Pérou par le peuple Nazca vers 500 av. J-C. Ces symboles mesurant pour certains plusieurs kilomètres de long ne sont visibles que depuis le ciel.


Une fois arrivés en ville, nous réservons un survol des lignes. Nous nous retrouvons ainsi à l’aérodrome de Nazca, embarquant dans le plus petit avion que nous ayons jamais pris : 6 places en tout et pour tout 😯 .


3, 2, 1, c’est parti, nous décollons ! Rien à voir avec nos précédentes expériences de l’avion. Le petit “coucou” n’a pas la stabilité d’un gros Airbus et le pilote compense en permanence les déviations dues au vent. Jusqu’ici tout va bien 😎 !


Le pilote nous crie alors dans le casque “The whale on the right! The whale on the right!”. Malheureusement, nous n’apercevons rien au début. Problème d’échelle : vues de l’avion, les lignes sont beaucoup plus petites que ce que nous imaginions. Nous apercevons finalement notre premier géoglyphe.


Jeff après le premier virage : ça secoue l’estomac !


Le pilote tourne autour de chaque dessin en faisant pencher violemment l’avion. Une légère nausée s’empare alors de tous les passagers 😕 . Si vous êtes sujets au mal des transports, nous vous déconseillons fortement l’expérience.


Toute une série de symboles s’offre alors à nous : la baleine, le cosmonaute, le colibri, l’araignée, l’arbre, un étrange singe avec une queue en spirale…


Un hommage à Spiderman


Notre géoglyphe préféré : le colibri


Après 30 minutes de vol, nous sommes bien contents de rejoindre la terre ferme. Nous n’aurions pas fait 30 minutes de plus…


Remis de nos émotions, nous nous questionnons sur le rôle que ces lignes pouvaient bien avoir. Malgré nombre de théories sur le sujet, un épais mystère demeure. La théorie que nous trouvons la plus convaincante est celle de messages destinés à des dieux habitant les cieux.


Ayant hésité à venir, nous avons finalement bien aimé les lignes de Nazca et l’atmosphère énigmatique qui s’en dégage. Attention néanmoins, cela secoue énormément les estomacs 😉 !

Les “riders” du désert

Dans les clichés que nous avions en tête du Pérou, nous nous imaginions un pays montagneux comme dans “Tintin au temple du soleil”. Notre grande surprise a été de découvrir que le désert occupe une grande partie du pays. Nous voici donc dans un petit oasis au sud de Lima nommé Huacachina. Un endroit singulier, point d’accès à une vaste zone de dunes géantes.


L’oasis de Huacachina


L’attraction principale ici est d’aller faire un tour en buggy dans les dunes et de les descendre en snowboard, euh non, en sandboard 😉 ! Nous embarquons ainsi dans un buggy filant à toute vitesse sur le sable.


Nous deux devant le bolide


Le conducteur nous arrête au sommet d’une première dune : nous sommes prêts à “rider” le désert. Nous ne tentons pas la version debout, n’étant pas des adeptes du snowboard. Cela glisse pas mal et nous prenons rapidement de la vitesse en dévalant les dunes. Nous aimons, mais ça ne vaut quand même pas la neige ! Une fois en bas, le buggy nous remonte en haut d’une autre dune, et c’est reparti pour un tour 😎 .


Brunève en train de “rider” le désert


La balade se termine par un agréable coucher de soleil sur les dunes où nous nous amusons avec nos ombres.


Ombres d’heureux voyageurs


Seul problème du sandboard : vous finissez avec du sable partout !

À bientôt pour notre survol des mystérieuses lignes de Nazca…

Miam Miam !

Petite halte à Lima après notre éprouvante randonnée dans la cordillère des Andes. La capitale du Pérou ne nous a pas laissé un souvenir extraordinaire, mais fut par contre un des grands moments gastronomiques de notre voyage.


Ayant déjà apprécié les ceviches (poisson cru mariné dans une sauce à base de jus de citron) en Amérique centrale, nous avons hâte de goûter la version originale de cette spécialité péruvienne. Nous repérons donc dans le guide un bon restaurant de ceviches. Là, un véritable orgasme gastronomique nous attend. Au menu, poulpe grillé et assiette composée de 3 sortes de ceviches : exquis à se damner ! Nous accompagnons le tout du fameux cocktail national, le pisco sour (pisco, jus de citron et blanc d’œuf battu).


Le délicieux poulpe grillé


Brunève prête à la dégustation 😆


Nos papilles en rêvent encore… Nous espérons que le ceviche se développera rapidement dans le monde car nous aimerions en déguster de tels à notre retour en France.