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Le fabuleux archipel des Galápagos

Les Galápagos, un doux nom qui nous fait rêver. En l’entendant, des images d’animaux mystérieux et étranges nous viennent à l’esprit.


Nous n’avions pas prévu de nous y rendre initialement, mais une fois en Équateur, nous ne résistons pas à l’appel de ces petits bouts de terre perdus dans l’océan pacifique.  L’archipel étant constitué de nombreuses îles dont beaucoup inhabitées, nous choisissons de partir en croisière afin d’en profiter un maximum.


Nous faisons ainsi le tour des agences de Quito vendant des tours pour les Galápagos. L’avantage de s’y prendre à la dernière minute est de profiter de tarifs réduits en complétant un bateau où il reste encore de la place. Une fois la croisière réservée, il n’y a plus qu’à s’envoler pour les Galápagos : 3 heures de vol depuis Quito, avec une escale à Guayaquil.


L’arrivée en avion nous permet d’avoir un premier aperçu de l’archipel : le paysage est aride et lunaire, complètement surréaliste. L’aéroport est situé sur une minuscule île dont il constitue la seule infrastructure. Nous y sommes accueillis par notre guide Javier puis prenons le bus jusqu’à un petit port où le bateau nous attend. Dès notre arrivée sur le port, nous sommes sous le charme du lieu. Un comité d’accueil constitué d’otaries squatte les bancs du port sans se soucier le moins du monde de l’activité humaine environnante.


Le comité d’accueil à l’heure de la sieste !


Nous arrivons sur le bateau – “le Rumba” – et visitons nos quartiers. La chambre est exiguë et sombre en tête du bateau : juste ce qu’il faut pour dormir. Le reste du bateau est agréable, avec une salle de séjour conviviale et de nombreux endroits pour prendre le soleil et profiter de la vue tranquillement. Nous sommes 10 passagers (4 Italiens, 2 Allemands, 2 Israéliens et nous 2) avec 5 membres d’équipage (1 capitaine, 2 marins, 1 guide et 1 cuisinier). L’ambiance est super sympathique à bord et le cuistot nous régale de superbes assiettes copieuses et variées.


La croisière sur le bateau est rythmée par des excursions sur les nombreuses îles et des sorties en masque et tuba pour explorer la faune et la flore sous-marines. Pas donc le temps de s’ennuyer ! Nous n’avons pas de combinaison de plongée et l’eau est plus que rafraîchissante (18-20°C), surtout le matin au réveil 😮 .


Certaines liaisons entre les îles secouent beaucoup le bateau et nous expérimentons le mal de mer pour la première fois. 1-0 pour Brunève contre Jeff pour ce qui est de nourrir les harengs 😳 .


Impossible de raconter tout ce que nous avons fait en détail. Chaque île possède un écosystème singulier avec une faune et une flore qui lui sont propres. Les îles sont une preuve vivante de la théorie de l’évolution. Les iguanes, cactus et tortues géantes, entre autres, sont spécifiques à chaque île. Ils ont évolué différemment pour être le mieux adaptés aux conditions rencontrées. C’est ainsi que, par exemple, les cactus ont des épines plus ou moins dures selon la présence de prédateurs sur l’île considérée ; les tortues géantes ont un cou plus ou moins allongé selon la taille des arbustes. Darwin avait d’ailleurs visité les îles dans sa jeunesse avant de formuler sa théorie de l’évolution.


Les iguanes marins en mode panneau solaire


La tortue géante des Galápagos


Nos coups de cœur et moments inoubliables :

  • Les majestueux albatros de l’île Española, nos oiseaux préférés
  • L’énorme raie manta (3m de large) qui nage à quelques mètres du bateau (dommage que nous ne l’ayons pas recroisée durant la sortie en snorkelling)
  • Les flegmatiques tortues de mer
  • Les frégates mâles qui gonflent leur gorge rouge pour attirer les femelles
  • Les adorables petits pingouins
  • Les requins végétariens (d’après le guide 🙄 ) somnolant au fond de l’océan
  • Les iguanes marins se dorant la pilule au soleil
  • Les pieds bleus des fous
  • Les yeux curieux et joueurs des otaries qui viennent vous observer tout près durant les sorties en snorkelling
  • Les magnifiques paysages lunaires et volcaniques
  • Les pélicans peu farouches qui viennent se poser sur le bateau
  • Les fous qui pêchent en faisant d’incroyables plongeons
  • Les impressionnantes tortues géantes qui ont l’air de vivre dans une autre dimension temporelle
  • L’orque aperçu du bateau


Petit pingouin qui nous lance un “Hola ! Que tal ?”


Les fous en train de nous dire “Tu veux ma photo ?!”


Brunève a fait chauffer l’appareil photo durant toute la croisière et nous vous conseillons d’aller faire un tour sur l’album photos des Galápagos.


Sieste en compagnie des otaries


La croisière fut un des moments forts de notre voyage. Les 8 jours passés sur les différentes îles nous ont laissé des souvenirs impérissables. Les Galápagos sont le plus beau parc national que nous ayons visité, avec une nature sauvage peu farouche à la présence humaine.

Cochon grillé du matin

Petite excursion à Otavalo dans les environs de Quito qui abrite selon le Lonely Planet l’un des plus beaux marchés d’Amérique du Sud.


Nous nous levons à l’aube, direction le marché aux animaux. On y vend de tout : des bœufs, des cochons, de la volaille, des lapins, des cochons d’Inde (ça se mange ici !), des moutons… Par contre, ni lamas ni alpagas : il nous faudra attendre encore un peu pour savoir s’ils crachent réellement. L’ambiance est géniale, avec d’énormes cochons qui tirent leur propriétaire à travers le marché, à moins que ce ne soit le contraire 😆 !


Le cochon d’Inde, ça se mange !


La population est ici à quasiment 100% indigène. Les hommes ont une longue chevelure tressée sous un élégant chapeau en feutre. Les femmes quant à elles portent une tresse enroulée dans un ruban multicolore et ont pour la plupart un chapeau en feutre ou un foulard.


Jeune Équatorienne observant le marché aux animaux


Après le marché aux animaux, nous explorons la ville. Les rues sont littéralement envahies par les vendeurs : fruits, légumes, vaisselles, outils, on trouve de tout. Une place entière est même dédiée à l’artisanat touristique, avec notamment de bien curieuses cagoules multicolores.


Jeff prêt à aller braquer une banque


Pour le petit déjeuner, nous faisons local en dégustant du cochon grillé croustillant à souhait servi avec du maïs concassé. Un véritable délice pour les papilles 😛 !


Hmmm 😆 Un délicieux cochon grillé !


Nous avons adoré Otavalo et en sommes repartis conquis mais épuisés après avoir passé plus de 6 heures à arpenter les ruelles de la ville.


Attention de ne pas rater les prochains épisodes : nous nous envolons pour l’archipel des Galápagos !

Au milieu du monde

L’Amérique du sud nous appelant, nous quittons le Costa Rica pour l’Équateur. Notre vol entre San Jose et Quito nous oblige à faire escale à Miami. Malheureusement pour nous, pas assez de temps pour sortir bronzer sur la plage ; suffisamment néanmoins pour apprécier la délicate gastronomie américaine au Burger King © 😈 !


Nous voici donc à Quito, capitale de l’Équateur située à 2800m au dessus du niveau de la mer, et point de départ de nos tribulations en Amérique du Sud. Venant du Costa Rica, nous ne sommes pas acclimatés à l’altitude et la ville avec ses nombreux escaliers et ses rues en pente nous essouffle complètement !


La place San Francisco


La ville coloniale possède un certain charme avec ses belles églises. Mention spéciale à la basilique dont les gargouilles ont été remplacées par des animaux locaux : singes, tapirs, pélicans, iguanes et autres oiseaux.


La gargouille tapir, nous aimons !


Nous adoptons les menus du midi dans les petits restaurants locaux. Prix imbattable : 1€ le menu complet avec soupe, petit bifteck accompagné de salade et de riz, jus de fruits et dessert. Se faire soi-même la cuisine revient beaucoup plus cher 😯 !


Notre arrivée en Équateur marque aussi notre passage dans l’hémisphère sud. La ligne séparant le monde en deux se trouve juste à quelques kilomètres au nord de Quito : l’occasion unique pour nous d’avoir un pied dans chaque hémisphère.


Jeff dans l’hémisphère sud et Brunève dans l’hémisphère nord


Le site possède un petit musée avec quelques expériences pseudo-scientifiques :

  • Première expérience, faire tenir un œuf sur une tête de clou. Brunève y arrive brillamment et a droit à un diplôme de “la confrérie de ceux qui ont réussi à faire tenir un œuf sur une tête de clou sur la ligne de l’équateur”. Bien connu dans le monde entier 😉 !
  • Deuxième expérience, l’écoulement de l’eau. Un récipient percé contenant de l’eau est posé sur l’Équateur puis ensuite un peu au nord, puis pour finir un peu au sud. Sur l’équateur, l’eau s’écoule sans tourbillon. 2 mètres plus au nord, un tourbillon se forme, et 2 mètres plus au sud, le tourbillon se forme dans l’autre sens. Brillante démonstration de l’influence de la force de Coriolis 😯 ! Nous comprendrons l’arnaque, mais seulement après être sortis du musée !


Première capitale sur notre route en Amérique du sud, nous avons apprécié Quito, une ville coloniale comme nous les aimons avec en plus une vue panoramique exceptionnelle sur le massif andin.

Petit bilan après 8 mois de voyage

Nous avions fait un bilan après avoir effectué 1/3 de notre périple ; nous profitons d’avoir passé le cap des 2/3 pour en faire un nouveau.


Depuis le dernier bilan, nous avons visité 8 pays d’Asie et d’Amérique : Thaïlande, Malaisie, Singapour, Indonésie, Japon, Mexique, Guatemala et Costa Rica. Si les 4 premiers mois étaient passés à toute vitesse, les 4 suivants sont passés tout aussi vite sinon plus. Une chose a changé : nous sommes plus près de la fin de notre aventure que du début 😥 !


Transports

Notre moyen de transport principal reste le bus. Le confort des bus varie énormément d’un pays à l’autre. Les bus sont luxueux en Thaïlande, Malaisie et Mexique (enfin pas tous), alors qu’au Guatemala, les “chicken bus” vous secouent pendant tout le trajet.


Température

Nous avons eu chaud sur toute la partie asiatique, avec un fort taux d’humidité qui nous a fait transpirer à grosses gouttes en Malaisie. Après l’Asie, la température en Amérique centrale ne nous a pas paru excessive, et ce malgré la saison estivale. Le Mexique était beaucoup plus tempéré que ce que nous pensions, à cause de l’altitude (plus de 2000 m sur une grande partie du pays).


Grippe A

La grippe A a eu la bonne idée d’arriver pendant notre tour du monde 😡 . Pas de bol : l’histoire commençait à faire grand bruit peu de temps avant notre arrivée au Mexique. Finalement, les choses se sont calmées avant que nous ayons mis les pieds dans le pays.


Dans les faits, nous avons eu droit à une visite médicale à notre entrée en Malaisie, et au passage devant la caméra thermique à Singapour, en Indonésie et au Japon. R.A.S. dans les autres pays !


Au Mexique, c’était très loin d’être la psychose et nous n’avons vu personne portant un masque. Mis à part quelques affiches apprenant à se laver les mains ou à éternuer, nous n’avons rien remarqué. Nous avons quand même dans nos sacs quelques masques achetés au Japon, au cas où.


Avantage notable de la grippe : les plages paradisiaques du Yucatan étaient pratiquement désertes !


Le comble serait d’attraper la grippe lors de notre retour en France…


Cuisine

Une tendance se dessine de plus en plus au fur et à mesure que nous avançons dans notre voyage : on mange mieux en Asie qu’en Amérique, mais on mange plus en Amérique qu’en Asie. Cette phrase résume assez bien nos expériences culinaires dans les deux continents.


Quelques orgasmes gastronomiques ont ponctué notre voyage, comme la cuisine Nonya à Melaka en Malaisie (fin mélange des cuisines chinoise et malaise), la langouste géante des îles Gili en Indonésie, le festin du ryokan au Japon, et d’ailleurs tous les repas au Japon (même ceux dans les restaurants les moins chers).


La gastronomie est moins raffinée en Amérique centrale, le Mexique restant le pays avec la plus grande variété de plats. Nous avons particulièrement apprécié la mole poblano (sauce épicée à base de cacao) et les ceviches (poisson et fruits de mer marinés dans une sauce à base de jus de citron). Nous faisons un pari sur l’avenir en prédisant au ceviche un succès dans la cuisine internationale équivalent à celui du sushi.


Habla espagnol ?

Un poquito ! Nous apprenons l’espagnol petit à petit. Il faut dire que nous sommes partis de zéro. L’anglais est assez peu parlé en Amérique latine. Nous arrivons désormais à nous faire comprendre, mais pas facile encore de discuter de n’importe quoi avec le chauffeur de taxi !

C’est quand même bien sympathique de parler un peu la langue du pays, c’est un gros plus par rapport à l’Asie.


Top 10

  1. Nuit au ryokan (Japon)
  2. Îles Kho Phi Phi (Thaïlande)
  3. Volcan Kawah Ijen (Java, Indonésie)
  4. Volcan Pacaya (Guatemala)
  5. Balade à moto dans les rizières en terrasses (Bali, Indonésie)
  6. Marché aux poissons de Tokyo (Japon)
  7. Randonnée dans la région du Mont Fuji (Japon)
  8. Lac Atitlan (Guatemala)
  9. Ruines de Monte Alban (Mexique)
  10. Temple de Borobudur (Java, Indonésie)


Photos

Brunève prend toujours un nombre incroyable de photos. Nous commençons d’ailleurs à devenir des psychopathes de la photo : nous regardons les plans des sites sur le guide pour savoir à quel moment de la journée aller les visiter 😈 !


Ce qui nous manque le plus

  • La famille et les amis
  • Cuisiner des bons petits plats
  • Un moyen de transport personnel (voiture, moto)
  • Le ciné
  • Du fromage accompagné de bon pain et d’un verre de vin
  • Une douche réunissant eau chaude, débit, pommeau et propreté
  • Les dimanches tranquilles à la maison
  • Un steak tartare avec des frites croustillantes
  • Une connexion internet rapide qui marche
  • Un petit dessert en fin de repas
  • Un grand écran pour trier les photos (celui du PC est minuscule)
  • Mettre un jean


Site web

Nous le savons : nous avons du retard et vous ne pouvez pas suivre nos aventures en temps réel. Nous essayons de le rattraper mais ce n’est pas facile ! Ne vous inquiétez pas, nous continuons, lentement mais sûrement !


Pour nous suivre en temps réel, vous pouvez aller sur la page “Où sommes-nous ?” qui est régulièrement mise à jour.


Merci

Tout d’abord, nous remercions une fois de plus nos parents et amis qui sont venus parcourir un bout de chemin à nos côtés.


Enfin, un grand merci à tous les messages d’encouragement, conseils et autres commentaires que vous postez sur le site : ils nous font énormément plaisir !