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Forêt de nuages et volcan

Les régions de Monteverde et de Santa Elena au Costa Rica sont connues pour abriter un écosystème très particulier au nom poétique de forêt de nuages. L’air chargé d’humidité en provenance de la côte Caraïbe se condense sur les versants de la région montagneuse de Monteverde, formant ainsi une épaisse couverture nuageuse donnant un aspect mystérieux à la nature.


Comme à Manuel Antonio, les réserves sont minuscules, mais malheureusement pas leur droit d’entrée. Il suffit d’un beau jardin avec 3 ratons laveurs (et encore) pour ouvrir une réserve au Costa Rica. Le pays n’est pas le paradis du randonneur 😥 !


Première réserve visitée, le bosquet des enfants éternels. Nous pourrons y observer quelques coatis et des piverts, mais pas le fameux quetzal. En traînant, il nous faudra moins de 3h pour en faire le tour.


Woody Woodpecker en action


Deuxième réserve visitée, celle de Santa Elena, en pleine forêt de nuages. L’endroit est magnifique et rempli de mystère. Un épais nuage enveloppe la forêt à l’intérieur de laquelle le taux d’humidité doit avoisiner les 100%. Chaque arbre est recouvert d’une épaisse couche de lichens et de nombreuses plantes épiphytes. Par contre, pas facile d’y apercevoir des animaux : nous n’en verrons aucun. Toujours pas le fameux quetzal 😥 !


À l’intérieur de la forêt de nuages


Dernière étape de notre voyage au Costa Rica, le volcan Arenal près de la ville de La Fortuna – sûrement l’endroit le plus touristique du Costa Rica à cause du volcan en activité. Nous nous inscrivons à un tour pour aller voir les coulées de lave à la nuit tombante. Le volcan projette quelques rochers incandescents qui dévalent sa pente. Malheureusement, le fait de ne pas pouvoir approcher le volcan nous déçoit un peu : nous devons nous contenter de l’observer depuis un point de vue assez éloigné. Une idée géniale du tour : offrir un whisky coca pendant l’observation du volcan 😯 ! Nous vous laissons imaginer que la magie du spectacle est vite brisée quand le guide s’écrie “Who wants whisky?” puis “The more whisky, the more lava!”.


Le volcan Arenal en éruption


La visite du volcan est couplée avec une baignade dans des sources chaudes. La baignade est sympa, mais mieux vaut effectivement venir de nuit : la source chaude, coincée sous un pont, n’est pas très glamour. Le courant est assez fort et nous nous amusons à nous laisser emporter et glisser sur un toboggan naturel. Dédicace à Cédric qui conservera sur son dos les marques de ses glissades.


Voilà, c’est déjà la fin de notre voyage au Costa Rica et de nos aventures en Amérique Centrale. Cédric, Claire et Ségo, nous vous remercions infiniment d’être venus nous rejoindre au Costa Rica : nous avons passé 15 jours inoubliables !


Merci les amis, c’était super !


Après les adieux, nous nous envolons vers Quito en Équateur pour le début de notre périple en Amérique du Sud.

Un petit tour sur la côte pacifique

Depuis que nous sommes arrivés en Amérique, nous ne sommes toujours pas allés faire un tour sur la côte pacifique. L’occasion se présente enfin : nous partons visiter le parc national Manuel Antonio situé au bord de l’océan.


Dès notre arrivée, nous apprécions la magnifique plage : l’eau est à une parfaite température 😎 et quelques surfeurs profitent d’une belle houle. Une baignade bien agréable !


Le coucher de soleil sur la plage


Le lendemain, après un petit déjeuner gargantuesque, nous attaquons la visite du parc. Celui-ci est microscopique, mais son prix d’entrée n’est pas proportionnel à sa taille : 10$. Il nous faudra seulement 3h pour en faire le tour, en traînant et en prenant tous les détours possibles.


Nous ne sommes pas les seuls dans le parc : le sentier a une apparence d’autoroute à touristes. Pas facile d’apprécier la visite quand un Américain crie à proximité de vos oreilles “Look, a monnnnkeeeeeyyyyyy ! It’s amaaaazzzziiiiinnggggg !” 👿 .


Il faut dire que malgré sa petite taille, le parc regorge d’animaux : paresseux (le nom leur convient parfaitement), iguanes se dorant au soleil, singes capucins et hurleurs, serpents, crabes et grenouilles. Le site en lui-même est splendide, combinant plages de sable blond, jungle, mer émeraude, cocotiers et rochers : que demander de plus ?!


Un malicieux singe capucin


Un iguane en mode capteur solaire


Malgré sa petite taille et l’abondance de touristes, nous avons bien apprécié ce petit parc à l’allure de paradis tropical.

L’émouvante ponte des tortues vertes

Nous voici au Costa Rica après une traversée de 3 jours du Salvador, du Honduras et du Nicaragua, heureusement sans encombre. Nous avons retrouvé nos amis Ségolène, Cédric et Claire qui ont eu la bonne idée de venir parcourir un bout de chemin avec nous. Allez, c’est parti pour 15 jours de foliiie 😛 !


L’équipe d’exploration du Costa Rica


Première étape de notre séjour au Costa Rica : le parc national Tortuguero, situé sur la côté Caraïbe au nord du pays. Comme son nom l’indique, le parc est un sanctuaire dédié à la préservation des tortues. Celles-ci disposent d’une longue plage protégée pour effectuer la ponte de leurs œufs.


Le parc couvre aussi un imposant réseau de canaux – seul moyen d’accéder au lieu – qui serpentent dans une épaisse forêt tropicale humide.


Nous commençons la visite du parc à l’aube avec une promenade guidée en pirogue dans les canaux. En l’espace de quelques heures, nous pouvons observer caïmans, singes hurleurs, iguanes, caméléons, loutres, colibris et de nombreux oiseaux 😯 . La biodiversité de la jungle costaricaine est impressionnante.


Un caïman bien camouflé


Un jeune iguane, pas facile à repérer


L’après-midi, nous tentons l’ascension du Cerro de Tortuguero, point culminant de la région à l’altitude impressionnante de 119 m 😉 . Sur le chemin, nous croisons une myriade de minuscules grenouilles rouge vif. Attention de ne pas les toucher : leur peau est toxique. Nous devons malheureusement renoncer à atteindre le sommet à cause de la pluie qui transforme le chemin en un véritable sable mouvant boueux. Dédicace à Ségo qui a failli y laisser ses chaussures !


Les petites grenouilles rouges venimeuses


Le soir, pour conclure une journée bien remplie (d’autant plus pour ceux qui subissent le décalage horaire), nous assistons à la ponte d’une tortue verte. Elles viennent pondre sur la plage à cette saison.


La tortue creuse d’abord un trou d’environ 50 cm de profondeur, puis y pond quelque 80 œufs ressemblant furieusement à des balles de ping-pong. Une fois le trou rebouché et camouflé, elle repart dans l’eau, épuisée. Sur la totalité des œufs, seuls 3 ou 4 arriveront à l’âge adulte, les petites tortues ayant de nombreux prédateurs.


Tortuguero est un endroit béni pour ceux qui aiment les animaux. Nous nous souviendrons longtemps du spectacle émouvant de la tortue regagnant la mer, épuisée, laissant derrière elle tous ses petits.

Chaud devant !

Nous voici à Antigua, capitale touristique du Guatemala. Il s’agit de l’ancienne capitale du pays avant qu’elle ne soit rasée par un tremblement de terre au 18ième siècle.


Antigua ne ressemble en rien aux autres villes du Guatemala. Il s’agit d’une agréable ville à l’architecture coloniale et aux rues pavées, dominée par trois volcans. Son attraction phare : l’ascension du volcan Pacaya encore en activité (dédicace à Xavier qui connaît l’endroit).


Les rues pavées d’Antigua


C’est parti pour l’ascension du Pacaya ! Le départ se situe à environ 1h30 d’Antigua en mini-bus. La randonnée débute dans une agréable forêt avant de déboucher sur un paysage lunaire de roche volcanique dominé par le cône du volcan. Pas encore de lave en vue, seulement d’anciennes coulées pétrifiées.


Les anciennes coulées forment un paysage lunaire


Encore un peu de grimpette et nous arrivons enfin à la coulée de lave. Le magma en fusion sort à environ 200m du haut du cratère en formant une rivière au débit régulier. Pas facile de s’approcher de très près car la lave irradie une imposante quantité de chaleur. À la nuit tombante, le rougeoiement de la lave devient magnifique avec la vallée en panorama. Nous sommes hypnotisés par le spectacle 😯 .


La coulée de lave, grandiose !


Comme bien souvent dans les tours organisés, c’est un peu rapide, et le guide veut s’en aller alors que le soleil est à peine couché. Nous jouons la montre au maximum, bien aidés d’autres personnes de notre groupe.


La lave et le coucher de soleil derrière les autres volcans


De plus bas, la lave qui n’était pas visible en pleine journée l’est maintenant parfaitement et nous observons des rochers rougeoyants dévaler les pentes du volcan. C’est splendide !


Le spectacle du magma en fusion nous a émerveillés. Il y a peu d’endroits dans le monde où l’on peut observer ce spectacle de si près.


La suite, c’est la traversée express du Salvador, du Honduras et du Nicaragua pour retrouver des amis venus partager un bout de route avec nous au Costa Rica.