Nous voici au bord du lac Atitlan au Guatemala, un des endroits les plus magiques que nous ayons visités lors de notre voyage. Imaginez un grand lac d’altitude encaissé dans un profond cirque avec comme arrière plan trois volcans en panorama. C’est le paysage de carte postale que l’on peut observer ici, un petit bout du monde comme nous les aimons.

Nous logeons à San Marcos La Laguna, adorable village perdu dans une petite jungle au bord du lac et offrant une vue imprenable sur les volcans. L’ambiance néo-hippie qui y règne est bien reposante. Un centre de méditation très réputé y est d’ailleurs installé. Si vous voulez retrouver votre énergie spirituelle ou ouvrir vos chakras, c’est l’endroit idéal 😉 !

Aucune route ne faisant le tour du lac en entier, des bateaux taxis se chargent du transport entre les différents villages. Attention de ne pas trop se mettre devant : les vagues sur le lac sont assez hautes et les capitaines sans pitié pour les passagers.

Nous profitons de notre séjour pour effectuer une petite randonnée entre deux villages. Les vues sur le lac sont magnifiques. Nous croisons en permanence des Guatémaltèques avec d’impressionnantes machettes, habitude du pays qui n’est pas faite pour rassurer le touriste !

Nous rentrons le soir bien épuisés de notre randonnée. Heureusement, notre auberge propose des assiettes gargantuesques de curry ou de pâtes qui rassasient le plus affamé des voyageurs 😈 .

Le lendemain, départ pour Panajachel, la grande ville du lac. Durant le trajet en bateau, nous observons des villas de rêve installées sur le bord du lac, mais aussi d’hideuses tours faisant office d’hôtels (ils ont quand même essayé de les camoufler en les peignant en vert). Arrivés à Panajachel, nous sautons dans un “chicken bus” vers Chichicastenango, un marché indigène coloré et animé dont vous trouverez les images dans les albums photos.

Près de Quetzaltenango dans l’ouest du Guatemala, nous faisons une drôle de halte pour nous recueillir auprès de l’effigie d’un dieu Maya nommé San Simon.

La statue est entreposée dans une sorte de hangar à la décoration indescriptible. Un mannequin, croisement entre Mickael Jackson (paix à son âme) et un maquereau, trône au milieu de la pièce 😯 . Il fume clope sur clope, chacune allumée par ses dévoués serviteurs.  Différentes offrandes peuvent lui être offertes, mais sachez qu’il aime particulièrement l’eau de vie, les cigarettes et l’argent.

Une tradition bien loufoque pour nous mais à laquelle les Guatémaltèques vouent un culte sans faille.

Nous quittons Flores, agréable ville située près de Tikal, pour rejoindre Semuc Champey. Les connexions approximatives et nombreuses entre les “chicken bus” (bus locaux) nous amènent à opter pour un minibus touristique : 10 heures de route pour rejoindre les cascades les plus connues du Guatemala.

Nous partageons le bus avec un bon panaché d’occidentaux : Australiens, Belges, Espagnols, Anglais et Américains (Oh my God, ce qu’ils peuvent parler fort 👿 ! ). Comme à notre habitude, nous n’avons rien réservé pour l’hébergement. Le Lonely Planet encense une auberge de jeunesse à Semuc Champey qui serait un vrai paradis sur terre. Malheureusement pour nous et pour nos covoyageurs, tous les touristes du Guatemala ont choisi de visiter les cascades en même temps que nous et les hébergements référencés affichent tous complet. Même ceux qui avaient réservé se retrouvent bredouilles ! Nous trouvons finalement un endroit où dormir grâce à notre très sympathique chauffeur : une auberge perdue dans la jungle, bon marché et amicale.

Le lendemain matin, départ pour les cascades. La carte de l’auberge indique 20 min pour y aller à pied. Si vous vous appelez Usain Bolt, vous pouvez peut-être parcourir les 2 km dans le temps imparti. Il nous faudra au moins 50 min épuisantes de montée et descente. Nous arrivons sur place en nage 😳 !

Avant d’aller nous baigner, nous décidons de grimper jusqu’à un point de vue dominant le site, ayant peur de manquer de motivation après : 45 min d’ascension bien raide dans la chaleur et l’humidité. Nous y perdons quelques litres d’eau en transpiration mais nos efforts sont récompensés car la vue est superbe.

Il est maintenant temps d’approcher les cascades de près et d’aller nous rafraîchir. L’eau est à une parfaite température et la baignade est idyllique. Nous essayons un grand nombre de bassins avant de repartir.

Bien que difficile d’accès, Semuc Champey est un must dans un voyage au Guatemala. Ne surtout pas oublier son maillot de bain !

Première étape au Guatemala : Tikal, un complexe de temples mayas au nord du pays. La particularité de ce lieu est d’être à la fois un site archéologique et un parc national (2 en 1 comme les shampoings 😉 ). Georges Lucas y a tourné des scènes de la Guerre des étoiles (ça nous dit quelque chose, l’occasion de revoir les films au retour).

Les pyramides et autres ruines sont perdues dans une épaisse forêt tropicale dont le silence est rompu par le chant de quelques oiseaux et les cris inquiétants de singes hurleurs. Ce type de singe ne fait pas dans la discrétion. Le genre de voisin que l’on a envie d’étrangler 👿 !

Tikal est avec Monte Alban notre ruine précolombienne préférée. Les pyramides sont splendides et particulièrement raides. Monter au sommet de certaines dans la chaleur et l’humidité est un vrai défi que de nombreux visiteurs refusent d’effectuer à cause du vertige ou de la fatigue.

Au bout d’un moment, nous finissons par repérer des singes hurleurs. Vu les cris, nous nous attendions au minimum à des gorilles ! Mais ils ne sont pas si impressionnants que cela au final. Nous croisons aussi quelques oiseaux multicolores ainsi que des coatis, petits mammifères ressemblant un peu à des ratons laveurs.

Voilà, c’est la fin de nos visites de ruines précolombiennes avant le Pérou. Un peu répétitif à la longue 😉 .

Prochaine étape : les cascades de Semuc Champey sorties tout droit du jardin d’Éden.