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Traversée express du Bélize

“People are strange when you’re a stranger” chantait Jim Morisson de The Doors. Ces paroles reflètent complètement nos sentiments après avoir traversé le Bélize pour rejoindre le Guatemala.


Dès que vous franchissez la frontière, quittant le Mexique pour entrer au Bélize, vous êtes propulsés dans un univers différent. Les gens parlent anglais avec un si fort accent créole que vous finissez par vous demander s’il s’agit réellement de la langue de Shakespeare. Les bus sont des vieux “school bus” en provenance des Etats-Unis.


Les paysages, avec par ci par là des maisons en bois peint, semblent tout droit sortis de “la petite maison dans la prairie”. Cette impression est renforcée par les nombreuses sectes chrétiennes – genre amiches – qui ont élu domicile ici, et qui vous font vous demander si la frontière n’est pas équipée d’une machine à remonter le temps.


Dans le bus, avec les barbus à bretelles


Dans les villes, c’est plus que cosmopolite : des asiatiques tiennent les épiceries, quelques “amiches” en chapeau de paille et bretelles font leurs courses, quelques latinos, et une majorité de noirs fringués pour la plupart en rappeurs américains “west coast”.


Seulement 300 000 habitants dans ce petit pays qui comporte de nombreuses zones désertes. Décidément, un pays à part !

La plage parfaite ?

Dernière étape de notre séjour au Mexique : Tulum, sur la côte Caraïbe.


Après une nuit passée dans le bus, nous découvrons avec nos yeux endormis la côte du Yucatan. La plage est grandiose avec un sable fin d’un magnifique blanc et une mer tirant entre le turquoise et l’émeraude. Quelques cocotiers complètent une carte postale idyllique. La plus belle plage que nous ayons vue de notre voyage (allez, ex æquo avec celles de Ko Phi Phi en Thaïlande).


L’eau turquoise de la côte Caraïbe


Nous trouvons un bungalow au bord de la plage. Le paradis a un prix, et même si nous sommes toujours au Mexique, le Yucatan est bien plus cher que le reste du pays. Nous ne sommes certes pas en pleine saison, mais il n’y a vraiment pas foule ; sûrement l’effet de la grippe porcine. Néanmoins, personne avec un masque sur la plage 😉 .


Notre bungalow


Facile de planter son parasol !


Revers de la médaille, Tulum est envahie de moustiques. Nous pouvons tester l’efficacité de notre répulsif anti-moustiques : il marche 😈 !


Tulum, ce n’est pas que de la plage, c’est aussi un ancien port maya. Le site est moins impressionnant que Palenque ou Monte Alban, mais sa situation au bord de la mer lui donne un charme fou. De nombreux iguanes ont colonisé le site et se dorent la pilule au soleil.


Les ruines de Tulum


Un des nombreux iguanes prenant le soleil


Pour marquer la fin de notre séjour au Mexique, nous profitons d’être au bord de la mer pour déguster de délicieux ceviches (plats de crevettes, poulpe ou poisson cru marinés dans une sauce à base de jus de citron) accompagnés de tortillas et de guacamole. Elle est pas belle la vie 😎 !


La suite, c’est le Guatemala, avec sur le chemin un passage obligé par le Bélize, un bien étrange pays…

Entre ruines et cascades

Quelques photos de notre séjour à Palenque, ancienne cité maya perdue dans la jungle. Au programme : ruines, cascades, mais aussi pluie et humidité.


Une des pyramides mayas de Palenque


La balade dans les ruines est sonorisée par des singes hurleurs. C’est incroyable ce que ces petits animaux peuvent faire comme raffut 😯 . De plus, leurs cris sont effrayants, de quoi vous donner la chair de poule.


Bas-relief sur une pyramide


La région de Palenque est aussi connue pour ses nombreuses cascades. Nous visitons Misol-Ha et Agua Azul. Malheureusement pour nous, la pluie torrentielle de la veille a chargé le torrent de limon, et Agua Azul (signifiant “eau bleue”) est plutôt devenue Agua Verde voire même Agua Marron 😥 .


Cascades de Agua Azul (normalement bleu turquoise)


Prochaine étape : Tulum, au bord de la mer des Caraïbes…

Halte à San Cristobal de las Casas

Aujourd’hui, nous avons élu domicile à San Cristobal de las Casas dans la région des Chapias. La ville, bien que plus petite que Puebla et Oaxaca, dégage la même saveur coloniale. Il y règne une atmosphère plus détendue et plus calme, comme si au fur et à mesure que l’on s’éloignait de la capitale, le rythme des villes ralentissait.


Une rue de San Cristobal de las Casas


La ville est connue pour avoir été un haut lieu des rebellions zapatistes. Pour plus de détails sur le commandant Marcos et les Zapatistes, vous pouvez consulter ce lien. Ainsi, de nombreux sympathisants dans le style néo-hippie ou alter-mondialiste semblent y avoir élu domicile. La région est également peuplée de nombreux indigènes vivant dans les villages environnants.


Comme d’habitude, nous allons faire une petite visite au marché. Ce dernier est splendide, avec de nombreux étals de piments et de divers légumes ou fruits. La population indigène n’appréciant pas du tout les photos, nous décidons de garder les clichés dans nos mémoires, et comme c’est souvent le cas, ce sont les plus jolis ! Brunève réussit cependant à voler quelques photos 😉 .


Magnifique étal de fruits et légumes


D’appétissants piments


Petite excursion hors de San Cristobal de las Casas pour aller voir le canyon del Sumidero. Il s’agit d’un étroit et profond canyon que l’on visite en bateau. C’est relativement impressionnant, un peu dans le style des gorges du Verdon. Bonus de la visite, nous y croisons quelques habitants du canyon : crocodiles, singes araignées et pélicans. Les crocodiles sont  passés maîtres dans l’art du camouflage. Il est difficile de les apercevoir sur les berges sans l’aide des yeux affûtés du pilote du bateau.


Un crocodile en mode camouflage


Nous avons bien apprécié nos quelques journées passées à San Cristobal, une ville agréable pour se détendre dans un cadre sympa.